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Respire Jazz 2017, un festival bien arrosé


« Une affiche en or, une belle affluence, un public ravi, des bénévoles fervents, une équipe technique royale, des bœufs saignants et de tendres vachettes… la neuvième édition de Respire Jazz aura été une grande réussite »

Franck Bergerot, Jazzmagazine


Respire Jazz 2017

Comment mieux résumer cette 9ème édition de notre festival. Pourtant, comme il y a trois ans, Respire Jazz a dû affronter une météo exécrable qui nous a contraint à annuler les deux concerts d’ouverture du festival. Ainsi, nous n’avons pu entendre l’Orphéon Méléhouatts de l’Ecole Départementale de Musique ni le Big Band du Conservatoire de Grand Angoulême. Trois jours de pluie quasi incessante ont obligé l’équipe des 65 bénévoles à être sur le pont sans arrêt pour réussir à accueillir le public dans les meilleures conditions possibles. Un grand merci à eux.

La belle grange de l’abbaye, dont nous avions déjà pu apprécier le charme et les qualités acoustiques en 2014, a rempli à merveille son rôle de solution de repli et nous a permis d’accueillir près de 700 personnes sur les trois jours au lieu du millier attendu, sa capacité d’accueil n’étant pas extensible. Dans les mêmes conditions, l’édition de 2014 n’avait accueilli que 462 personnes. On voit donc qu’une bonne partie de notre public est prête à affronter les intempéries pour ne pas rater ce rendez-vous avec le Jazz en Sud-Charente. Merci à tous ces courageux qui nous ont sauvé de la noyade. Le soin apporté à la programmation depuis 9 ans maintenant, par le directeur artistique du festival, Pierre Perchaud, explique sans doute cette fidélité.

Pour ceux qui n’étaient pas là, rappelons que cette année, nous avons ainsi pu applaudir, Baptiste Trotignon et Minino Garaï, le quintet d’Emile Parisien, le trio de Paul Lay et le quintet de Yonathan Avishaï, pour les plus connus, mais aussi, PJ5,lauréat du tremplin Jazz Migration, Olivier Gay Small Ensemble, formation issue du Centre des Musique Didier Lockwood ainsi que les Cariocas d’Aquitao d’Hugues Maté, Nicolas Papin et le All Butter Band de Thomas Ottogalli et Matthis Pascaud. Merci à tous ces artistes pour toutes les belles émotions qu’ils nous ont fait vivre.

Bien sûr, ces mauvaises conditions climatiques n’ont pas été sans conséquences sur les finances puisque cette 9ème édition est déficitaire mais heureusement, grâce au soutien de nos nombreux adhérents, cela ne compromettra pas l’avenir de notre association ni la célébration du 10ème anniversaire l’été prochain. Merci à tous ces mécènes pour leur soutien. N’oublions pas non plus tous nos partenaires, publics (Région, Département, , Communauté de Communes) et privés (Spédidam et Adami), ainsi que les entreprises locales. Sans eux rien ne serait possible.

Pour finir, laissons à Matthieu Jouan de Citizen Jazz, le soin de conclure :

« Encore une fois, c’est dans les petits festivals, fragiles et militants qu’on fait les meilleurs découvertes. Loin du tapage médiatique, des scènes fortifiées, des écrans géants et des vigiles assermentés, on assiste, entre amateurs (et ils étaient nombreux) à des moments de musique merveilleux. Simplement à portée des musiciens »

Crédit Photo : Jean-Yves Perraudin

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